Le développement durable
Chaque jour, nous inventons la viticulture de demain avec des choix techniques ambitieux, audacieux, toujours plus respectueux de l’environnement et nous faisons en sorte de rendre l’ensemble de notre écosystème plus vertueux.
Face aux préoccupations environnementales grandissantes de la société, nous nous engageons, chaque jour, dans des démarches pour viser une production toujours plus durable et responsable.
L’engagement que nous donnons pour notre terroir, nos vignerons et consommateurs, c’est avant tout une volonté de préserver la terre, de la nourrir, de la soigner et de la transmettre aux générations futures dans les meilleures conditions possibles. Nos équipes ont à cœur que dans l’élaboration de nos produits et services, nous soyons les plus respectueux de notre environnement et de la juste utilisation des ressources de notre terre.
On vous dit tout sur le développement durable chez Wolfberger !
Depuis plus de quinze ans, nous travaillons notre vignoble en viticulture raisonnée. Nos viticulteurs ont à cœur de tenir compte de la protection des écosystèmes, de la maîtrise des risques sanitaires mais aussi de la sécurité au travail. Ceci se traduit notamment par des choix d’intrants adaptés aux pressions parasitaires avec des intrants moins impactants et des doses raisonnées. L’ensemble de nos 290 vignerons est impliqué dans cette démarche et beaucoup vont même au-delà de ce cahier des charges.
TRAÇABILITÉ DE NOS PRATIQUES
Pour parfaire notre suivi et faciliter le suivi de nos adhérents, nous déployons de nouveaux logiciels de traçabilité de nos pratiques. Nous avons pour volonté de digitaliser nos techniques de la vigne au vendangeoir.
Pour mettre à profit les technologies numériques, nous avons mis-en-place, en collaboration avec nos coopérateurs, un nouveau logiciel de pilotage technique et de traçabilité depuis 2020. Cet outil informatique permet de cartographier précisément l’ensemble de notre parcellaire mais aussi d’enregistrer les pratiques viticoles par exploitation (stratégie phytosanitaire ou d’autres travaux comme la taille, le fauchage, etc…). Ainsi, nos équipes sont en mesure de récupérer toutes les données concernant les interventions culturales de nos coopérateurs afin de les analyser pour piloter de façon efficiente et responsable notre stratégie viticole.
Fin 2022, ce nouveau logiciel de traçabilité est utilisé par plus de 60% de nos coopérateurs. Chaque année, nous organisons des formations pour tendre vers 100% d’ici 2024.
ENCOURAGER LES ESSAIS
Ouverte à toutes les méthodes de viticulture, notre cave coopérative tient compte des pratiques propres à chacun de nos vignerons. C’est pourquoi nous encourageons et favorisons les opportunités de mener des essais. Nous assurons un suivi au cas par cas selon les spécificités de chacun de nos coopérateurs que ce soit en lien avec le sol, le terroir, le cépage, expérience ou la philosophie du viticulteur.
- Pour maîtriser de façon optimale leur stratégie phytosanitaire, nos viticulteurs ont accès à des stations météo. Cette innovation technologique installée dans le vignoble permet une approche précise de la viticulture. Cet outil met en évidence la pression cryptogamique du Mildiou et de l’Oïdium (maladies de la vigne) et facilite la gestion de la stratégie phytosanitaire et de définir les périodes les plus optimales pour son application.
- Afin d’adapter les principes de l’agriculture de conservation à la viticulture, Hubert Gerber, vigneron Wolfberger, a inventé le Rolofaca®. Cet outil lui permet de rouler le semis planté dans ses vignes pour former un paillage tout le long de la saison estivale et de l’hiver. Il dispose de plusieurs avantages : supprime les herbicides, constitue une habitation exceptionnelle pour la flore et la faune, garde une meilleure humidité lors de fortes chaleurs, réduit les émissions de CO2 dans le vignoble.
- Julien Meyer, jeune vigneron Wolfberger met en place diverses méthodes pour raisonner ses pratiques viticoles. Viticulteur, céréalier et éleveur, il met à profit les déchets organiques de ses animaux pour fertiliser ses vignes. Naturel, cet amendement permet d’améliorer la richesse des sols et de stimuler la vie micro-organique pour tendre vers une viticulture écoresponsable.
- En 2021, Guillaume Gruneisen, jeune coopérateur, a décidé de tester sur ses terroirs une nouvelle technique de lutte cryptogamique. Celle-ci consiste à utiliser de la lumière flash UV qui va stimuler les défenses naturelles des plantes.
- Certains vignerons plantent également dans leurs parcelles des arbres fruitiers (sorbier, mirabellier, quetschier) ou encore des haies pour favoriser la biodiversité et le développement des auxiliaires qui seraient prédateurs de certains ravageurs de la vigne et source d’un microclimat favorable à la vigne.
AMÉLIORATION DES PRATIQUES
Nos coopérateurs sont en recherche permanente d’améliorations des pratiques notamment en lien avec le changement climatique impactant directement les exploitations et leur parcellaire. Différentes méthodes deviennent alors de plus en plus courantes.
- La confusion sexuelle pour limiter les intrants. Ce principe biotechnique vient perturber la production d’insectes ravageurs par la propagation de phéromones sexuelles dans l’atmosphère ; les mâles deviennent incapables de localiser les femelles et les accouplements sont donc moins nombreux. Respectueuse pour la planète, la confusion sexuelle permet de réduire l’usage d’insecticides chimiques.
- Le couvert végétal, inspiré de l’agriculture de conservation, pour améliorer la vie des sols. De nombreux couverts sont constitués de légumineuses, de graminées ou encore brassicacées. L’ensemble de ces espèces permet d’apporter à terme de l’azote dans les sols, un paillage ou encore une décompaction du sol. Ainsi, le couvert végétal permet de fertiliser naturellement, de limiter l’érosion du sol, de limiter le stress hydrique, d’améliorer la qualité et la portance ou encore diminuer l’usage des herbicides.
- L’utilisation d’infusions à base de prêle des champs ou d’osier. Certains de nos coopérateurs souhaitent utiliser des pratiques dites « biodynamiques » à base de plante. Ces infusions permettent, notamment sur des années à faible risque parasitaire, de diminuer les traitements phytosanitaires. Ces végétaux ont la propriété de pouvoir stimuler les défenses naturelles de la vigne contre les maladies.
EXPÉRIMENTATIONS
Afin d’aider nos viticulteurs dans leur recherche d’amélioration et parce que le changement climatique est un réel sujet d’actualité et d’avenir, Wolfberger, en lien avec les instances de recherche, met en place des expérimentations sur son propre parcellaire.
- En effet, en 2020, une parcelle constituée de cépages résistants, Voltis et Floréal, a été plantée. Ces nouveaux cépages sont dits « résistants » au Mildiou et à l’Oïdium. Ils permettent donc de réduire drastiquement les intrants.
- En lien avec nos coopérateurs, nous avons mis en place en 2021 un conservatoire ampélographique. Unique et inédit en Alsace, il forme la mémoire du vignoble alsacien et ressence 700 souches. Cette bibliothèque variétale rassemble des cépages issus de sélection massale (avant les années 70) comme le Knipperlé ou l’Elbling, oubliés pour leurs caractéristiques organoleptiques peu adaptés aux consommations de l’époque mais qui pourraient à l’avenir refaire surface.
- Enfin, en 2022, nous avons également fait des essais sur du Chardonnay en terroir séchant avec l’implantation d’un couvert végétal sur cavaillon. Ceci nous a permis d’étudier les principes et enjeux de ce système.
COMMISSIONS DE TRAVAIL
Faire évoluer notre métier en permanence, pour continuer à inventer la viticulture de demain, telle est notre ambition. Ainsi, à travers certaines démarches comme Agriconfiance®, nous avons décidé de créer différentes commissions de travail qui ont pour but de faire évoluer nos pratiques viticoles.
- Ces commissions sont constituées de viticulteurs et du service viticole Wolfberger et travaillent entre autres sur les engagements réciproques qui lient les coopérateurs avec la coopérative. Les principaux piliers de travail sont : l’environnement, l’économie durable et l’aspect social. Grâce à ces trois piliers de réflexion, nous aidons au mieux nos coopérateurs à inventer la viticulture de demain avec tous les enjeux à venir.
- Nous accompagnons nos viticulteurs sur un aspect social primordial : la pérennité de l’exploitation. Pour cela, nous favorisons l’installation des jeunes viticulteurs, nous essayons de faciliter les successions ou les transmissions d’exploitation.
LA COOPÉRATION, LA SOLIDARITÉ
La coopérative étant le bien commun de chaque vigneron Wolfberger, tous partagent des valeurs de solidarité et de coopération.
- En plus du soutien technique de la cave, nous veillons à mettre en relation les plus anciens viticulteurs avec les plus jeunes afin de créer un système de parrains/filleuls pour aider chaque exploitation à faire face à leurs problématiques et échanger sur divers sujets.
- Nos équipes accompagnent et suivent également les projets de développement de nos 290 exploitations de différentes manières : études technique-économiques, bilan des pratiques individuelles, plan d’encépagement, terroir, seuils de rentabilité… Ils se tiennent à la disposition de nos viticulteurs pour les former et les soutenir dans leurs démarches.
Nous nous engageons pour les générations futures à réduire notre impact environnemental et à rechercher, sans cesse, des alternatives plus respectueuses de la planète. Toutes ces démarches et initiatives mises en place par notre coopérative forment notre vision de la viticulture de demain. Cette troisième voie offre à chacun de nos coopérateurs diverses opportunités d’évolution vers une viticulture plus pérenne, plus durable à transmettre aux générations futures.
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